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Goma : entrepreneur et opérateur culturel, Vicky Sangara est à admirer!

Né le 25 septembre 1980 à Kirotshe de la grande famille royale Sangara du groupement de Buzi en territoire de Kalehe dans la province du Sud-Kivu, Vicky Sangara est un entrepreneur, opérateur culturel et informaticien congolais.

Fils de Sangara Chuma Hërjos et de Nyota Masudi, est le troisième d’une famille de sept enfants, Marié à Carine Kabasele et Père de 6enfants
Ses études se déroulent essentiellement dans son Buzi natal où Vicky Sangara obtient en 1997 un diplôme d’État en Biologie-chimie à l’Institut Lwanga Bobandana, dirigé par les Frères Maristes.

Alors qu’il n’avait que 17 ans Vicky Sangara entreprit ses études universitaires à l’Institut supérieur d’informatique de gestion (ISIG/Goma), où il enregistre son premier titre d’ingénieur avec une distinction au passage durant l’année académique 1999-2000.

Toujours insatisfait, il ajoute sa gibecière un nouveau diplôme en Techniques de développement à l’ISTD Mulungu, extension de Goma. Au-delà, il nourrit son ambition et courage en obtenant un autre diplôme Master en Ingénierie pédagogique à l’Université Cergy Pontoise en France avec au passage une mention Bien, équivalent à une distinction.

Son duo avec son frère joue grand en son honneur. Avec Popé, son frère, Vicky Sangara ont créé la maison de production culturelle dénommée « PopédeVicky ». Cette maison prend une autre allure après l’éruption volcanique de 2002, qui a secoué la ville de Goma.

En effet, le duo a organisé un événement d’une renommée internationale dans le monde culturel, qui a mis en scène les acteurs de la ville de Goma, Bukavu en République démocratique du Congo, ceux de Gisenyi du Rwanda et des vacanciers venant de l’Europe.

Cette expérience couplée à son envie constante de faire bouger les lignes l’envoient tout droit dans le monde politique, où les grandes décisions sont souvent prises pour changer les choses.

Dans sa quête, Vicky Sangara veut bouger les lignes contre l’insécurité exagérée, le fléau des antivaleurs, le manque d’espace culturel et sportif et les oubliettes dans lesquelles sont classées le grenier du Buzi. Bref, passer de la dévalorisation vers la valorisation.

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