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Goma, une ville assiégée par l'insécurité, la population sur le qui-vive

Goma, une ville assiégée par l’insécurité, la population sur le qui-vive

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La ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, fait face à une crise sécuritaire persistante qui sème la terreur parmi sa population, surtout celle de la commune de Karisimbi. Malgré l’état de siège décrété par les autorités, les incursions d’hommes armés se produisent presque chaque nuit, plongeant les habitants dans l’angoisse absolue.

Particulièrement touchée, la commune de Karisimbi est devenue un véritable champ de bataille. « Il ne se passe pas une nuit sans que des hommes armés ne s’introduisent dans nos quartiers, commettant des pillages, des viols et des assassinats », témoigne Amani LUKOO, un habitant de la zone. Apeurés, les résidents réclament avec véhémence le rétablissement de la sécurité par les forces de l’ordre et de sécurité.

Dans le territoire voisin de Nyiragongo, la situation n’est guère plus reluisante. Excédées par l’insécurité, des populations ont décidé de bloquer la route principale en signe de protestation. « Nous en avons assez de vivre dans la peur. Nos familles ne peuvent plus vaquer à leurs occupations en toute tranquillité », déplorent les manifestants.

Face à cette crise multiforme, les autorités de l’état de siège peinent à rétablir l’ordre. Les forces de sécurité semblent débordées, incapables de garantir la protection des civils. La population réclame des mesures urgentes et efficaces pour mettre fin à cette spirale de violence qui paralyse la ville.

Au-delà des enjeux sécuritaires, c’est toute la vie économique et sociale de Goma qui est affectée par cette insécurité chronique. Les commerces ferment plus tôt, les écoles sont parfois contraintes de suspendre leurs activités, et les déplacements deviennent extrêmement périlleux au-delà de 18 heures. Un climat de peur qui entrave gravement le développement de cette cité stratégique de l’est de la R.D. Congo.

Face à l’ampleur de la crise, les autorités locales et nationales doivent impérativement renforcer les dispositifs de sécurité et intensifier les opérations de maintien de l’ordre. Seule une réponse ferme et durable pourra permettre de redonner à la population de Goma un sentiment de sécurité et de quiétude indispensable à la reconstruction de cette ville meurtrie par des années de violences.

JOVIAL ELIEZER

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