Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont marqué une avancée significative dans leur lutte contre la rébellion du M23 et ses alliés, notamment l’armée rwandaise, en abattant six drones kamikazes dans la localité de Mambasa, située dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, la journée de mercredi 25 décembre 2024.
Le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des FARDC dans la région, a confirmé cette opération menée par des unités d’élite. Ces drones, appartenant apparemment à la Force spéciale de l’armée rwandaise, représentent une menace technologique que les FARDC semblent déterminées à neutraliser.
« Les unités d’élite des FARDC viennent d’abattre ce mercredi 25 décembre 2024, six ( 06 ) drônes kamikazes de la Force spéciale de l’armée rwandaise au-dessus de la localité de MAMBASA, en territoire de LUBERO», écrit le lieutenant Colonel Mak Hazukay, chargé de la communication et sensibilisation secteur opérationnel Sokola 1 grand nord.
Les FARDC accusent également l’armée rwandaise de recruter de jeunes civils congolais pour les utiliser comme chair à canon, une pratique inhumaine dénoncée par des captifs récemment interceptés dans la région d’Alimbongo. Ces jeunes seraient forcés à porter des uniformes militaires rwandais pour dissimuler leur identité et leur rôle dans le conflit.
D’après les FARDC, les groupes armés terroristes utilisent des infrastructures civiles, telles que des églises, des écoles et des hôpitaux, pour stocker leur équipement militaire, ce qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire.
Par la même occasion, les FARDC encouragent les combattants enrôlés de force à déposer les armes et à se rendre dans le cadre d’un processus organisé de reddition. Les civils vivant dans les zones sous contrôle des groupes armés sont également invités à s’éloigner des positions ennemies, qui sont régulièrement ciblées par les frappes de l’artillerie et de l’aviation congolaises.
Cette opération met en lumière l’engagement des FARDC à défendre l’intégrité territoriale du pays face à des menaces multiformes, tout en appelant la communauté internationale à intensifier la pression pour une résolution durable du conflit.
Cedrick Sadiki Mbala
