30 mars 2019-2025, cela fait exactement six (6) ans, jour pour jour, depuis que l’artiste musicien congolais Lutumba Ndomanueno Simaro Masiya n’est plus sur cette terre des hommes.
À l’occasion de ce jour si malheureux, le monde musical se souvient de ce chanteur, guitariste et compositeur de haute volée, Lutumba Simaro qui a su écrire et composer des chansons, avec d’énormes d’images, de profondeur et de vie.
Patron du groupe musical Bana OK, Lutumba Simaro est mort à l’âge de 81 ans, en 2019, à Paris, en France. De son vivant, cet artiste s’est particulièrement distingué dans la création des tubes à succès qui sont de vrais poèmes tels que « Fifi nazali innocent », « Mabele », « Verre cassé », « Maya », « Ebale ya Zaïre », etc.

Probablement le meilleur auteur de la musique congolaise par cette sensibilité, par cette profondeur et par l’écriture de ses chansons, Lutumba avait pourtant conservé une forme d’humilité et de recul rare dans la musique congolaise.
Soulignons-le, le poète Lutumba Simaro avait fait une confidence lors d’une conférence organisée par des jeunes de Barumbu, selon laquelle quand il finissait d’écrire une chanson, avant de l’amener aux répétitions, il en soumettait le texte à la critique d’un de ses voisins qui n’était qu’un simple mélomane mais l’artiste appréciait sa sagesse, sa philosophie de vie et donc modifiait ses textes sur ses conseils.
Cedrick Sadiki Mbala