Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a commencé à escorter plusieurs centaines de militaires et policiers désarmés, ainsi que leurs familles, de Goma vers Kinshasa, ce mercredi 30 avril 2025. Ces personnes, issues des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), avaient trouvé refuge sur la base de la MONUSCO à Goma.

À la demande des différentes parties prenantes, le CICR intervient en tant qu’intermédiaire neutre pour superviser ce transfert complexe, organisé en plusieurs étapes. À leur arrivée à Kinshasa, les personnes seront prises en charge par les autorités nationales.
« Partout où il intervient, le CICR met à profit son expérience pour faciliter le dialogue et intégrer des considérations humanitaires dans les négociations », a déclaré François Moreillon, chef de la délégation du CICR en RDC. Il précise que le rôle de médiateur vise à « résoudre des problèmes humanitaires complexes et atténuer les souffrances des populations ».
L’opération, annoncée dans un communiqué publié ce même mercredi, est le fruit d’une coordination entre le ministère congolais de la Défense, la MONUSCO et l’Alliance du Fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC/M23). Le CICR n’impose pas les conditions de l’accord, mais veille à ce que son exécution respecte les principes humanitaires.
Toutes les personnes transférées ont donné leur consentement, et les parties impliquées se sont engagées à assurer leur sécurité. Le CICR rappelle l’importance du respect du droit international humanitaire et invite les acteurs concernés à faire preuve de responsabilité.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre des Conventions de Genève de 1949, qui fondent l’action du CICR pour protéger et assister les victimes de conflits armés à travers le monde.
Cedrick Sadiki MbalaRDC : Le CICR évacue des militaires et policiers désarmés de Goma vers Kinshasa
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a commencé à escorter plusieurs centaines de militaires et policiers désarmés, ainsi que leurs familles, de Goma vers Kinshasa, ce mercredi 30 avril 2025. Ces personnes, issues des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), avaient trouvé refuge sur la base de la MONUSCO à Goma.
À la demande des différentes parties prenantes, le CICR intervient en tant qu’intermédiaire neutre pour superviser ce transfert complexe, organisé en plusieurs étapes. À leur arrivée à Kinshasa, les personnes seront prises en charge par les autorités nationales.
« Partout où il intervient, le CICR met à profit son expérience pour faciliter le dialogue et intégrer des considérations humanitaires dans les négociations », a déclaré François Moreillon, chef de la délégation du CICR en RDC. Il précise que le rôle de médiateur vise à « résoudre des problèmes humanitaires complexes et atténuer les souffrances des populations ».
L’opération, annoncée dans un communiqué publié ce même mercredi, est le fruit d’une coordination entre le ministère congolais de la Défense, la MONUSCO et l’Alliance du Fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC/M23). Le CICR n’impose pas les conditions de l’accord, mais veille à ce que son exécution respecte les principes humanitaires.
Toutes les personnes transférées ont donné leur consentement, et les parties impliquées se sont engagées à assurer leur sécurité. Le CICR rappelle l’importance du respect du droit international humanitaire et invite les acteurs concernés à faire preuve de responsabilité.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre des Conventions de Genève de 1949, qui fondent l’action du CICR pour protéger et assister les victimes de conflits armés à travers le monde.
Cedrick Sadiki Mbala